La colonie en place est peu dynamique (3-4 cadres de couvain mi-mai) mais apparemment saine.
Inspection de la colonie avec recherche de reine, facilitée par la faible population :
La voilà ! Reine marquée jaune (2022) selon la codification internationale.
La reine est placée dans une cagette d’introduction avec quelques ouvrières pour un transfert futur. (En arrière-plan, la ruchette contenant un essaim d’abeilles noires à installer).
Les cadres de la ruchette carton contenant l’essaim d’abeille noire à enrucher provenant d’un éleveur dans l’Eure. La population est nombreuse et les 5 cadres occupés. L’ancienne ruche a été placée à l’arrière de son emplacement d’origine désormais occupé par le corps propre.
Les cadres sont transférés un à un dans un corps propre (parties bois et métal flammées, pièces plastiques désinfectées à l’eau de Javel). Les cadres de couvain de l’ancienne colonie, sans abeille, viendront compléter le corps de la nouvelle ruche.
Un papier journal percé de quelques trous est placé sur le nouveau corps contenant les cadres de couvain, les abeilles de l’essaim et complété de nourriture. Le corps de l’ancienne ruche avec les cadres de nourriture et les abeilles est placé dessus. (Les abeilles préfèrent évidemment les magazines comme L’Abeille de France, Abeilles et Fleurs et surtout La Santé de l’Abeille mais le papier glacé n’est pas adapté pour cette manipulation).
Les abeilles de l’ancienne colonie vont progressivement déchiqueter le papier, les phéromones des deux colonies se mélanger et toutes les abeilles se rejoindront dans le corps du bas pour s’occuper du couvain.
Cette réunion a permis d’enrucher un nouvel essaim tout en récupérant les abeilles et le couvain de l’ancienne colonie (saine mais peu productive) et la vieille reine est partie pour une autre aventure.