Que ne dit-on pas sur l’apiculture urbaine et en particulier sur celle de Paris ?
Production exceptionnelle ? Une meilleure forme pour nos abeilles ? Moins de pesticides ? Oui sûrement !
À entendre certaines rumeurs, Paris serait un paradis pour les abeilles.
La ville de Paris n’est-elle pas un jardin, une forêt plantée de mille buissons, de milliers d’arbres ? Ce ne sont pas des sylvestres ordinaires, mais leur ramure qui ombre le sol présente des milliards de calices auxquels viennent s’abreuver nos petites abeilles.
Tout cela grâce à l’esprit et au travail de l’homme (pour une fois, rendons-lui un hommage apicole), à ces bataillons de jardiniers, qui, jour après jour, entretiennent cette sorte d’Éden mellifère, avec beaucoup d’application et de savoir-faire.
Le miel qui coule dans Paris n’est-il pas l’aboutissement de tout ce travail, n’est-il pas une sorte de récompense ? Grâce à la main de l’homme, il y a quelque part dans Paris, comme des petits coins de campagne, dont un que nous connaissons bien vers le vieux village de Vaugirard.
Petite avette puisque tu te trouves, paraît-il, si bien dans ces murs citadins, continue ton incessant travail et apporte la preuve que l’homme, quelquefois, sait être ton allié en te ménageant un immense champ de pâturage riche et varié.
Ne serait-ce pas cela, par hasard, le miracle de l’apiculture urbaine ?