Société Centrale d’Apiculture

Le 20e siècle

Historique

À l’aube du XXe siècle, réunissant l’élite des apiculteurs français, notre société provoquait la création de 38 groupements apicoles et était reconnue d’utilité publique par décret du 13 Mars 1900. Elle était priée d’organiser, au moment de l’Exposition Universelle, le deuxième congrès international d’apiculture.

D’illustres présidents la dirigèrent, membres de l’Institut, anciens ministres, etc.

Gaston Bonnier est resté le plus célèbre grâce à sa Flore toujours éditée.

 

Après avoir été à la pointe de la recherche et assuré la diffusion des connaissances scientifiques, la Société Centrale, devant les mutations intervenues dans les structures mêmes de l’ensemble des institutions après la deuxième guerre mondiale, devait renoncer, limitée dans ses possibilités financières, à faire face aux nombreuses tâches, devenues trop importantes, qui avaient été les siennes depuis un siècle.
La profession s’organisait en syndicats spécialisés et concurrents.

L’Université de psychologie investissait l’Hôtel des Sociétés Savantes qui hébergeait plusieurs associations au 28 rue de la Serpente, et parvenait sans complexe à en chasser ces dernières. La Société Centrale d’Apiculture et la Société d’Astronomie furent les dernières à résister. La recherche, qu’elle avait si longtemps portée, ne pouvait plus se satisfaire d’une structure bénévole et d’une revue orientée vers la pratique apicole.

 

Ce mouvement de réflexion sur l’apiculture que la Société Centrale d’Apiculture avait fait naître dès le milieu du XIXe siècle était maintenant repris en compte par d’autres structures professionnelles. Son bulletin mensuel « L’Apiculteur » cessait lui-même une parution indépendante et « L’Abeille de France » lui offrait l’hospitalité de ses colonnes.

 

De ce prestigieux passé, témoignent

  • des archives et une iconographie dont l’ensemble constitue une véritable mémoire de l’apiculture et de l’entomologie,