Société Centrale d’Apiculture

Les pesticides en question

Abeille en danger

La France en est le premier utilisateur en Europe, le troisième dans le monde.
Est-ce bien nécessaire ?
La lutte biologique contre les parasites peut diminuer considérablement les recours aux pesticides : par exemple, avec un retour systématique à l’assolement triennal, notamment pour le maïs.

Qu’en est-il de la santé de nos agriculteurs, et de nos jardiniers dont un nombre croissant semble payer un lourd tribut en terme de graves maladies ?

Qu’en est-il de la toxicité chronique pour tous les consommateurs lorsqu’ils mangent fruits ou légumes imprégnés chimiquement souvent par plusieurs dizaines de traitements du semis à la récolte et au-delà ?

L’agriculture dite raisonnée tente de répondre en réduisant le nombre de traitements mais en continuant à utiliser herbicides et neurotoxiques.

Qu’en est-il de la toxicité chronique induite par les traitements dits systémiques (souvent par enrobage de graine), et dont le principe est l’absorption et la diffusion du produit dans toutes les parties végétales de la plante (pollen compris) ?

Notre alimentation ne risque-t-elle pas d’être affectée, y compris avec les produits d’élevage : viande, lait, etc…

Qu’en est-il de la rémanence à long terme dans les sols par les métabolites et par voie de conséquence de l‘altération de la qualité des eaux ?

Qu’en est-il de la disparition en cours de nombreuses espèces d’animaux, d’oiseaux, d’insectes pollinisateurs, agents des équilibres des écosystèmes ?

Qu’en est-il au final de la préservation de la biodiversité, gage de notre survie ?