Un essaim de misère
C’était un bel après midi de septembre, l’été s’alanguissait mollement comme s’il contemplait son œuvre finissant, achevant de mûrir ses fruits que les fleurs du printemps lui avait offert. Quelques feuilles mortes commençaient à tapisser le sol, signe avant coureur qu’immuablement dame hiver s’approchait et que peu à peu la nature allait s’endormir pour de longs mois.